Connaissances des plantes

Le paradis vert !


Identification des principaux arbres, arbustes et buissons feuillus.

FEUILLES ALTERNES

FEUILLE COMPOSEE

FEUILLE SIMPLE

FEUILLE PALMEE

FEUILLE LOBEE

FEUILLE ENTIERE

BORD DENTE

BORD LISSE

BORD LISSE

BORD DENTE

ESSENCES :

1. Sorbier des oiseleurs

2. Eglantier

ESSENCES :

3. Robinier

4. Noyer

ESSENCES :

5. Platane

6. Aubépine

7. Sorbier torminal

ESSENCES :

8. Chêne sessile

9. Chêne pédonculé

ESSENCES :

10. Bourdaine

11. Hêtre

ESSENCES :

12. Noisetier

13. Prunellier

14. Houx

15. Noisetier

16. Alisier blanc

17. Bouleau verruqueux

18. Châtaignier

19. Charme

20. Tilleul

21.Aulne glutineux

22. Saule blanc

23. Saule marsault

24. Peuplier blanc

25. Orme de montagne

 

 

 

FEUILLES OPPOSEES

FEUILLE COMPOSEE

FEUILLE COMPOSEE

FEUILLE SIMPLE

FEUILLE DIGITEE

FEUILLE PALMEE

FEUILLE ENTIERE

3 A 7 FOLIOLES

9 A 15 FOLIOLES

5 LOBES

3 LOBES

BORD DENTE

BORD LISSE

ESSENCE :

26. Sureau

 

 

ESSENCE :

27. Frêne

ESSENCE :

28. Marronnier

ESSENCES :

29. Erable sycomore

30. Erable plane

31. Erable champêtre

ESSENCE :

32. Viorne obier

ESSENCES :

33. Viorne lantane (mancienne)

34. Fusain

ESSENCES :

35. Troène

36. Buis

37. Camérisier à balais

38. Cornouiller sanguin

 

Légende:

Arbre: plante ligneuse à tige unique pouvant dépasser 7 mètres.

Arbuste: plante ligneuse à tige unique ne dépassant pas 7 mètres.

Buisson: plante ligneuse à tiges multiples de faible hauteur.


24/06/2008
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Identification des principaux arbres, arbustes et buissons 2.

Essences:

1. Sorbier des oiseleurs (Sorbus Aria) : Cette rosacée atteint 20 mètre de hauteur. Tronc habituellement droit et cylindrique, parfois à croissance irrégulière. Cime élevée, pyramidale ou sphérique et à feuillage très compact. Ecorce grise à tâche blanchâtres sourtout quand la plante est jeune, devenant ensuite brun rougeâtre. Système radical pronfond et très étendu. feuilles ovales ou oblongues, doublement et irrégulièrement dentelées. Fleurs blanches, hermaphrodites, en corymbes dressés et tomenteux. Fruits en forme de pommes de 8 à 15 mm de diamètre, globulaires et rouge orangé ou écralates; la pulpe est comestible. Arbre cultivé pour ses fruits et comme espèce ornementale.

2. Eglantier (Rosa canina) : Arbuste commun des bords de chemins de 1 à 4 m dont on utilise feuilles fruits et boutons floraux. Le fruit de l'églantier, le cynorrhodon, a une teneur très élevée en vitamines et est légèrement diurétique. Consommé frais il procure à l'organisme un apport nutritif important sous une forme rapidement assimilable. Ainsi le sirop de fruit de l'églantier est recommandé aux enfants. Il est prescrit pour lutter contre les parasitoses intestinales et comme fortifiant général.
Egalement : Lithiases rénales, oedèmes, hémorragies.
Et en usage externe : Plaies brulures.

3. Robinier ou faux acacia (Robinia pseudacacia) : Cette legumineuse atteint 25m de hauteur. Tronc droit, souvent bifurqué. Ecorce rugeuse, grissièrement crevassé longitudinalement, brun ngrisâtre dans l'âge adulte. Branche fortement épineuses à écorce lisse. Feuilles caduques, composées, alternes; 5 à 7 paires de folioles ovales avec deux fortes épines à la base du pétiole. Fleurs en longues grappes pendantes, blanches, hermaphrodites, corolle papillonacée à 5 pétales. Fruits: gousses pendantes et brun-rouge à maturité.

4. Noyer commun ou royal (Juglans Regia) : Cette juglandacée atteingnant 25 à 30m voire 35m a pour diamètre 1.5m. Ecorce grisse et lisse. Grandes feuilles composées, alternes à 5, 7 ou 9 folioles, ovales. Fleurs mâles vert brunâtres en chatons cylindriques et pendants; fleurs femelles en 1 à 3 châtons à l'extrémités des rameaux de l'année. Les fruits sont nommés noix et sont bien connues.

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5. Platane d'Occident (Platanus occidentalis): Cette platanacée peut atteindre 40 à 50m et au-delà. Tronc cylindrique. Les branches sont robustes et écartées. Feuilles caduques à 3, 5 lobes grossièrement dentés dont celui du milieu est séparé des autres par des incisions peu marquées. Inflorescences en capitules globulaires pendants et habituellement solitaires. Infrutescences composés d'akènes pyramidaux, subsistant tout l'hiver jusqu'à dégradation.

6. Aubépine (Crataegus Oxyacantha) : Cette rosacée atteint une hauteur de 8m au maximum. Branches épineuses et glabres, brun rougeâtre. Feuilles alternes, simples à 3 ou 5 lobes obtus vers le sommet, irrégulièrement dentées. Fleurs blanches, hermaphrodites, en corymbes terminaux, dressées et corolles à 5 pétales arrondis. Fruits drupacés arrondis et rouges à maturité.

7. Sorbier torminal ou l'alisier torminal (Sorbus torminalis) : Arbre appartenant au genre des sorbiers de la famille des Rosaceae. C'est un arbre originaire d'Europe pouvant mesurer jusqu'à 25 m de haut. Son écorce grise est fissurée et s'exfolie, il a des feuilles caduques vert foncé à 5 ou 7 lobes dentés, des fleurs blanchâtres à nombreuses étamines donnant des fruits marron de 15 mm de diamètre comestibles à pleine maturité (après les premiers gels). L'alisier torminal est relativement rare et on le trouve généralement associé à des chênes ou des frênes. Il apprécie des terrains argileux et calcaires.

8. Chêne rouvre ou sessile (Quercus Petraea) : Cette fagacée atteint 30 à 40m de hauteur. Trons robuste. Ecorce, lisse jusqu'à l'âge de 20 ans puis fissuré longitudinalement. Feuilles alternes, simples, caduques, rigides et coriaces à l'âge adulte avec 5 à 9 paires de lobes.

9. Chênes pédonculé (Quercus Robur) : Cette fagacée peut atteindre 50m de hauteur. Tronc robuste et vaste-cime irrégulière. Feuilles alternes, simples et caduques ; à l'âge adulte 5 à 7 paires de lobes amples, séparés par de profondes entailles. Fruits : glands ovoïdes, protégés au quart ou à la moitié par une cupule d'écailles imbriquées, serrées et légèrement tomenteuses.

10. Bourdaine (Frangula dodonei ou Frangula alnus ou Rhamnus frangula) : Arbuste ou arbrisseau de la famille des Rhamnacées (2 à 3 m de hauteur). Il pousse en milieu très humide et son écorce est utilisée comme purgatif. Son fruit, très prisé des chevreuils notamment, contient un alcaloïde aux effets psychotropes. Les chevreuils qui en consomment en fin de printemps errent sans conscience des dangers, particulièrement sur les autoroutes. L'écorce du tronc est caractéristique, grise, à intérieur pourpre taché de lenticelles claires. Les rameaux souples portent des feuilles alternes pétiolées, ovales, d'un vert terne pour le dessus et luisant pour le dessous. Les fleurs petites et verdâtres dont la floraison s'étale d'avril à juillet donnent des fruits globuleux verts puis rouges puis noirs à maturité.Ils sont alors frais, juteux, un peu sucrés et toxiques.

11. Hêtre commun ou Fayard (Fagus sylvatica) : Cette fagacée peut atteindre 40m de hauteur. Ecorce gris cendré clair, avec des stries horizontale et souvent tacheté de lichens blanchâtres. Tronc longuement dépouillé en futaie et bas branchu isolé. Feuilles ovales ou elliptiques, entières ou grossièrement dentées, sinuées et ondulées ; se colorent du jaune au rouge en automne, et persistent parfois jusqu'à la fin de l'hiver. Les fleurs mâles : chatons sphériques pédonculés ; les fleurs femelles géminées dans une cupule. A maturité la cupule contient deux noix.

12. Noisetier commun (Corylus avellana) : Aussi appelé coudrier, est un arbrisseau de 2 à 4 mètres de hauteur et appartenant à la famille des Bétulacées. C'est une plante des bois, des haies et des jardins qui donne un fruit comestible apprécié, la noisette. Il a un bois souple. L'arbre forme une touffe de 10 à 12 branches pouvant atteindre 3 à 4 m de haut, multigaule (composé de plusieurs troncs fins). Son écorce est marron et peut se détacher en fines lamelles selon les variétés. Ses feuilles cordiformes caduques sont dentées avec un sommet en pointe. L'arbre fleurit de janvier à mars (selon les espèces et les régions). Les fleurs mâles, jaunâtres, forment des épis pendants ou chatons de 6 cm, et les fleurs femelles, très condensées, forment des épi dressés. Cependant le noisetier est autostérile, et il faut donc qu'il y en ait d'autres pour avoir des fruits. Son fruit, la noisette, est un akène (fruit avec une seule graine) inséré dans une cupule membraneuse, contenant une graine unique, riche en huile. Les noisettes se récoltent vers septembre-octobre. Les fruits sont sensibles au balanin des noisettes et aux pucerons (puceron jaune du noisetier, puceron vert du noisetier).

13. Prunellier écrit aussi prunelier (Prunus spinosa) : Arbuste de la famille des Rosaceae. Il est aussi appelé « buisson noir », « épinette » ou « épine noire ». En raison de sa forte tendance à drageonner, il peut former un taillis inextricable en quelques années. Ses fruits étant appréciés des oiseaux qui disséminent ses graines, il est souvent une espèce envahissante des pâtures et des friches. Fleurs blanches, hermaphrodites et en corymbe.

 

14. Houx (Ilex aquifolium) : Cette aquifoliacée ou ilacée peut atteindre 15m de hauteur. Ecorce verte dans le jeune âge puis grise. Feuilles persistantes, coriaces, alternes, ovales, sinuées et dentée-épineuses. Fleurs unisexuées, petites, blanches et à court pédoncule. Fruits : drupes, pisiformes et rouge brillant contenant 4 graines.

15. Merisier (Prunus avium) : Cette rosacée peut atteindre 20m de hauteur. Robustes branches ascendantes formant une couronne ample et pyramidale. Ecorce brun-rougeâtre qui se détache avec l'âge par bandes horizontales. Feuilles alternes, doublement dentées, glabres et légèrement rugueuses en dessus, assez velues en dessous. Fleurs blanches et parfumées, longuement pédonculées. Fruits : drupes globulaires (merises), légèrement cordiformes, d'un diamètre de près de 10mm, rouge ou presque noire et à pulpe douce adhérant au noyau.

16. Alisier blanc ou allouchier (Sorbus aria) : Cette rosacée atteint 20m de hauteur. Tronc habituellement droit et cylindrique, parfois à croissance irrégulière. Ecorce grise à tâches blanchâtres surtout quand la plante est jeune, devenant ensuite brun rougeâtre. Fleurs blanches, hermaphrodites en corymbes dressées et tomenteux. Fruits : « pommes » de 8 à 15mm de diamètre, globulaire et rouge orangé ou écarlate ; la pulpe est jaune, farineuse, douceâtre et comestibles.

17. Bouleau verruqueux ou pleureur (Betula pendula) : Cette bétulacée peut atteindre 30m de hauteur pour un diamètre de 70cm. Branches fines, flexibles et ascendantes ; rameaux secondaires pendants. Ecorce lisse, blanc argenté et à longues lenticelles horizontales. Feuilles simples, en losanges à longue pointe, glabres et à doubles dentures.

18. Châtaignier cultivé ou commun (Castanea sativa) : Cette fagacée atteint 20 à 25m de hauteur voire 30 à 35m. Ecorce formant après 20 ans des bourrelets gris-brun enroulés en spirale. Feuilles grandes, oblongues-lancéolées, aiguës, pétiolées, dentées et à nervures nettement saillantes. Fleurs mâles en chatons cylindriques blanc jaunâtre, allongés et dressés ; les fleurs femelles habituellement par trois en une cupule caractéristique.

19. Charme commun (Carpinus betulus) : Cette corylacée atteint une hauteur de 20 à 25m. Tronc droit et cannelé. Ecorce gris cendré et lisse. Feuilles simples, alternes, ovales-lancéolées, à double denture, à bref pétiole et comprenant 10 à 15 paires de nervures. Fleurs unisexuées en chatons : les mâles cylindriques, lâches et pendants ; les femelles plus courts et à l'extrémité des courtes pousses de l'année. Fruits : akènes ovoïdes, côtelés, verts, long chacun de 5 à 10mm ; accompagnés d'une grandes bractée enveloppante, foliacée et trilobée.


25/06/2008
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Identification des principaux arbres, arbustes et buissons 3.

20. Tilleul à grandes feuilles ou de Hollande (Tilia platyphyllos) : Cette tiliacée peut atteindre 35m de hauteur pour un diamètre de 2m. Tronc élancé et droit. Branches robustes, plus ou moins densément couvertes de poils. Bourgeon possédant 3 écailles velues. Feuilles avec des touffes de poils à l'aisselle des nervures ainsi que le long du pétiole. Gros fruits grisâtres, à coque épaisse et à 5 côtes saillantes.

21. Aulne glutineux ou rouge ou Verne (Alnus glutinosa) : Cette bétulacée a une hauteur de 20 à 30m. Tronc droit. Ramification clairsemée et étalée. Ecorce brun verdâtre, lisse avec des lenticelles en saillie, foncée, devient rugueuse et se crevasse avec l'âge en donnant des écailles minces et verticales. Feuilles simples, obovales et irrégulièrement dentées. Fleurs mâles cylindriques et pendants se formant devant les feuilles ; fleurs femelles ovoïdes et dressées. Infrutescences pédonculés donnant à maturité des akènes ailés.

22. Saule blanc (Salix alba) : Cette salicacée atteint 25m de hauteur pour un diamètre maximal de près de 60cm. Ecorce grise et se fissurant avec l'âge. Feuilles à pétiole non glandulaire et à stipule étroites et caduques ; limbe lancéolée, longue de 7 à 10cm, graduellement atténuée vers le sommet, à bord finement dentelé. Fleurs à chatons comportant des feuilles : les mâles longs jusqu'à 7cm, chaque fleurs ayant 2 étamines ; les femelles plus fines, chaque à pédoncule. Fruits en forme de capsules glabres presque sessiles.

23. Saule marsault (Salix caprea) : Espèce de saule commune en Europe et en Afrique du nord. C'est un petit arbre atteignant de 6 à 14 m, rarement 20 m. Les feuilles sont plus larges que chez les autres saules. Elles sont de forme ovale, pointues à leur extrémité, et non-dentées. Ce saule est réputé pour sa floraison bien utile aux abeilles.

24. Peuplier tremble (Populus tremula) en Europe ou peuplier faux-tremble au Québec : Arbre du genre Populus et de la famille des Salicaceae. Elle est de taille moyenne à feuilles caduques. Il est répandu dans l'ensemble de l'Eurasie. Il doit son nom au fait que ses feuilles s'agitent au moindre souffle de vent. Arbre de taille moyenne, de 25 à 30 m de haut. Feuilles petites, alternes, arrondies, crénelées, à pétiole allongé et aplati, très souple. Fleurs groupées en chatons mâles et femelles séparés. Écorce lisse, parsemée de lenticelles en losange, se crevassant avec l'âge.

25. Orme de montagne ou blanc (Ulmus montana) : Cette ulmacée atteint 25m de hauteur. Ecorce lisse dans le jeune âge, devenant fissurée et squameuse. Feuilles à base asymétrique, acuminées. Fleurs hermaphrodites apparaissant avant les feuilles. Fruits vert pâle, à graine centrale non atteinte par l'échancrure de l'aile et devenant marron avant dissémination.

26. Sureau noir (Sambucus nigra) : Cette caprifoliacée peut atteindre 3 à 5m voire 7 à 12m, pour un diamètre de 40cm. Ecorce gris clair, à lenticelles verruqueuses brunes  et se fendillant en devenant subéreuse avec l'âge. Les branches renferment une abondante moelle blanche (le sureau rouge a une moelle rousse). Feuilles caduques, opposées, composées, imparipennées : 3,5 ou 7 folioles, ovales et dentées ; pétioles robuste, bref et dilaté à la base. Fleurs hermaphrodites, blanches et odorantes. Fruits en drupes noir violacé, à suc rouge et contenant chacune 3 graines ovales et brunes.

27. Frêne commun ou élevé (Fraxinus excelsior) : Cette oléacée peut atteindre 40m de hauteur. Ecorce lisse, gris clair à gris olivâtre ; se gerce profondément en vieillissant. Feuilles composées, imparipennées : 9 à 15 folioles ovales-lancéolées et dentées. Fleurs sans calice ni corolle, en grappes d'abord dressées puis pendantes ; floraison avant la sortie des feuilles. Fruits : samares à l'aile lancéolée et en grappes serrées favorisant ainsi la dissémination.

28. Marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) : Cette hippocastanacée ou aesculacée atteint 20 à 30m de hauteur. Ecorce brune et lisse, se desquamant avec l'âge. Feuilles caduques, composées, palmées, opposées ; 5, 7 ou 9 folioles presque sessiles, obovales, doublement dentées et long pétiole. Fleurs à symétries bilatérale, blanches, en grappes dressées et touffues. Fruits : capsules globulaires, coriaces, épineuses, à 3 lobes ; grosses graines (marrons), ovoïdes, brunes et à grand hile blanc.

29. Erable champêtre ou commun (Acer campestre) : Cette acéracée atteint au maximum 15 à 20m de hauteur. Tronc souvent tordu. Ecorce gris brunâtre donnant des plaques rectangulaires. Feuilles assez petites, palmées, à 3 ou 5 lobes dont celui du centre peut être à son tour trilobé et presque coriaces. Fleur vert jaunâtre en corymbes dressés. Fruits : samares, les deux ailes sont ouvertes horizontalement, non rétrécies à la base, peu élargies vers le sommet et longues de 2 à 4cm.

30. Erable plane ou faux sycomore (Acer platanoides) : Cette aracée atteint jusqu'à 25m de haut. Diffère du sycomore uniquement par son écorce finement fissurée longitudinalement et ne se détachant pas en plaques. Feuilles caduques, simples, incisions des lobes peu profondes et obtuses et portées par un pétiole rougeâtre. Fruits : samares doubles, jaune verdâtre même à maturité, à carpelle aplatis ; les grandes ailes sont généralement aplaties, très écartées et non écartées à la base.

31. Erable sycomore (Acer pseudoplatanus) : Cette aracée atteint 30m de hauteur. Tronc droit. Ecorce de l'individu âgé brun grisâtre clair, lisse, s'écaillant vite en large plaques. Feuilles simples, opposées, caduques, à 5 lobes aigus irrégulièrement dentés et à entailles aiguës. Fruits : samares doubles à ailes en V, réunies en grappes, à courts pédoncules verts et parfois teintés de rouge.

32. Viorne Obier (Viburnum opulus) : Arbuste à feuilles caduques, palmées. Les fleurs blanches forment en juin-juillet de larges ombelles avec des fleurs centrales petites et fertiles et de grandes fleurs extérieures stériles. Les fruits sont des baies rouges à maturité, considérées comme non comestibles, mais utilisées dans les médecines traditionnelles comme toni-cardiaques. C'est une plante des bois sur sol humide et des marais ne dépassant pas 1600 m. Autres noms communs : Rose de Gueldre et Boule de neige.

33. Viorne lantane ou mancienne (Viburnum lantana) : Arbuste ou petit arbre de 4 à 5 mètres. Ses feuilles opposées caduques de 6-13 cm de long et 4-9 cm de large sont ovales finement dentées, à face inférieure duveteuse grise. Les fleurs blanc-crème de 5 mm forment en avril-juin des inflorescences en ombelles denses. Les fruits de 8 mm de long sont des baies ovales rouges puis noires à maturité contenant une seule graine. C'est une plante des bois clairs et des broussailles sur sol calcaire ne dépassant pas 1600 m. Anciennement, ses tiges, souples et très peu cassantes, étaient utilisées comme lien grossier.

34. Fusain d'Europe (Euonymus europaeus) : Arbuste ou un arbrisseau de la famille des Celastraceae. C'est un arbuste commun en France, aux feuilles opposées, aux tiges vertes presque quadrangulaires, aux feuilles finement dentées, aux petites fleurs vert-jaunâtre. Cet arbuste est surtout remarquable par ses fruits à l'automne, des capsules roses laissant voir à maturité des graines orange, ou capsules rose vif laissant voir des graines rouges brillantes. Leur aspect les a fait surnommer « bonnets d'évêque ».

35. Troène commun (Ligustrum vulgare) : Arbuste à feuillage semi-caduc de la famille des Oléacées. Parmi la cinquantaine d'espèces de troène c'est la seule à pousser spontanément en Europe. Le troène commun est différent de celui généralement utilisé pour la constitution de haies (Ligustrum ovalifolium) qui est originaire du Japon. Il s'en distingue par la pilosité de ses jeunes pousses et ses feuilles lancéolées. Toxicité: Les fruits toxiques peuvent provoquer des troubles digestifs et le pollen serait allergisant. Les petites fleurs hermaphrodites, parfumées, mellifères, blanches, sont disposées en pannicules terminales denses. Les feuilles simples et ovales, de 2 à 5 cm de long, sont à bords lisses et à disposition opposée.

36. Buis (Buxus sempervirens) : Arbuste à feuilles persistantes, à l'odeur caractéristique, de la famille des Buxacées, qui peut atteindre une hauteur de 5 à 6 mètres. Il produit au printemps des fleurs axillaires de petite taille, sans intérêt décoratif, mais appréciées par les abeilles.

 

37. Camérisier à balais ou chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum) : Les chèvrefeuilles (genre Lonicera) sont des arbustes ou lianes, à feuilles caduques ou persistantes, à fleurs disposées en paires latérales ou en inflorescences terminales. Certaines espèces sont appelées indifféremment chèvrefeuille ou camérisier. Sa fleur peut être régulière ou à 2 lèvres avec la supérieure à 4 lobes. Ses fruits sont des baies. On en connaît environ 180 espèces dans les régions tempérées de l'hémisphère nord et les régions sub-tropicales. Le chèvrefeuille qui est une liane naturelle des écotones et lisières est souvent utilisé pour former des haies décoratives. Le principal attrait des chèvrefeuilles est leur parfum qui a la propriété d'être surtout exhalé la nuit, période à laquelle ils attirent les papillons nocturnes (noctuelles notamment), spécialisés dans la fécondation de cette espèce. Leur aspect est parfois hirsute et leur encombrement peut poser problème s'ils manquent d'espace. Ils exigent un emplacement dégagé et un support (mur, grille, grillage, arbres à branches basses où elles peuvent déployer toute leur vigueur.

38. Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) : Arbuste à feuilles caduques de la famille des cornacées. Il doit son nom à la teinte rouge sang de ses feuilles à la fin de l'été. Les jeunes branches exposées à la lumière du soleil prennent également une couleur rouge brillant. Ce phénomène est dû à la présence d'un pigment anthocyane. Les tiges de l'année étaient autrefois employées en vannerie. Selon la théorie des signatures, il possède des propriétés médicinales en lien avec la circulation sanguine : fortifiant du cœur, tonifiant les artères... Le fruit est une drupe noire pourpre, de forme globuleuse, contenant un noyau. Elle n'est pas comestible, contrairement au fruit du cornouiller mâle, rouge foncé et de forme plus allongée. Cette plante est utilisée en phytothérapie et plus particulièrement en gemmothérapie pour ce qui concerne ses bourgeons.

 


25/06/2008
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Identification des principaux arbres, arbustes et buissons résineux.

BAIE ET ARILLE

CÔNES

 

FEUILLAGE COMPOSE D'ECAILLES

AIGUILLES EN TOUFFES

AIGUILLES PAR 5

AIGUILLES PAR 2

AIGUILLES EN PEIGNE

AIGUILLE EN BROSSE

ESSENCES :

39. If

40. Genévrier

ESSENCES :

41. Cyprès

42. Thuya

ESSENCES :

43. Mélèze

44. Cèdre

ESSENCES :

45. Pin Weymouth

46. Arolle

 

ESSENCES :

47. Pin sylvestre

48. Pin de montagne

49. Pin noir

ESSENCES :

50. Sapin blanc

 

ESSENCES :

51. Épicéa

52. Douglas

 

Essences:

39. If à baies (Taxus baccata) : Cette taxacée est un conifère toujours vert, dioïque qui atteint 10 à 15m de hauteur. Ramification basse. Feuilles aciculaires, légèrement falciformes, insérées en spirale, longues de 3cm et persistants plusieurs années. Fleurs mâles solitaires ; fleurs femelles en chatons uniflores, donnant des arilles faits d'une seule graine, d'abord vert puis rouge brillant. Aiguilles toxiques, mais non les arilles.

40. Genévrier commun (Juniperus communis) : Cette cupressacée est habituellement buissonnante voire même rampante, elle peut atteindre une hauteur de 12m pour un diamètre du tronc ne dépassant pas 10cm. Rameaux de section triangulaire. Ecorce d'abord lisse et brillante, plus plus rugueuse et gris brun. Feuilles aciculaires, piquantes et longues de 10 à 30mm. Fleurs femelles globulaires, à plusieurs écailles stériles en bas et 3 écailles fertiles en haut ; ces dernières, après fécondation, grossissent en devenant concrescentes pour donner un galbule charnu (pseudo-fruit appelé improprement baie). D'abord verts, ces galbules deviennent bleu-violet et pruineux, contiennent 3 graines triangulaires : on en fait l'essence médicinale de genévrier et de l'eau-de-vie (gin).

41. Cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens) : Cette cupressacée atteint une hauteur de 20 à 30m voire 45m au maximum. Tronc droit. Ecorce gris brunâtre, fibreuse et rayée verticalement. Feuilles squamiformes, imbriquées sur quatre rangs sur les rameaux et possèdent des glandes résinifères. Fruits ou cônes globulaires ou ovoïdes (baies ou mieux galbules), d'un diamètre de 25 à 32mm et portants 6 à 14 écailles ligneuses en écusson.

42. Thuya d'Occident (Thuya occidentalis) : Cette cupressacée est normlement haute de 18 à 20m. Tronc épais et polycormique. Branches horizontales incurvées vers la cime, rameaux pendants. Feuilles persistantes, petites, squamiformes et superposées. Strobiles ovoïdes, de 9 à 12mm, souvent groupés par plusieurs et formés de 5 ou 6 paires d'écailles non mucronées dont 2 paires seulement sont fertiles ; graines ailées.

43. Mélèze d'Europe (Larix decidua) : Cette pinacée ou abiétacée atteint 40m de hauteur pour un diamètre de 2m. Tronc droit Ecorce d'abord lisse, devient ensuite épaisse, grisse extérieurement, brun rougeâtre intérieurement et se fissure en formant des plaques. Branches verticillées et rameaux pendants. Feuilles caduques (ce qui est rare chez les conifères), insérées de façon si rapprochée qu'on dirait des touffes (30 à 40 aiguilles), mesurant de 20 à 30mm  et avant de tomber prennent une couleur jeune doré.  Les inflorescences mâles et femelles sont portés par les mêmes rameaux : les mâles, rougeâtre, sont entourés d'écailles ; les femelles solitaires, sont de petits cônes dressés, brun jaunâtre, à écailles acuminées. Fruits : cônes.

44. Cèdre de l'Atlas ou argenté (Cedrus Atlantica) : Cette pinacée ou abiétacée atteint une hauteur de 50m pour un diamètre de 1.50m. Ecorce grisse, lisse jusque vers 25 ans puis crevassée en formant de petites écailles. Feuilles aciculaires, courtes, rigides, aplaties, arquées et réunies en petites touffes. Les cônes trapus, dressés, déprimés au sommet, d'abord vert jaunâtre puis violacé pourpre et contiennent des graines à aile longue de 20mm.

45. Pin Weymouth (Pinus strobus) : Cette pinacée ou abiétacée atteignant 40m voire 50m.Les jeunes branches sont d'abord duvetées puis glabres et brun orangé à leur premeir hiver. Feuilles longues de 10 à 15cm, flexibles et groupées par faisceaux de 5. Fleurs femelles et mâles. Strobiles de 10 à 15cm souvent légèrement recourbés, pendant à maturité et laissant s'échapper leurs graines en septembre tout en restant en place jusqu'au printemps suivant.

46. Arolle ou pin cembro (Pinus cembra) : Cette pinacée ou abiétacée atteint une hauteur de 25m. Croissance très lente et maturité vers 40 ans. Feuilles de section triangulaire, rigides, groupés par faisceaux de 5. Fruits : cônes. Grandes graines, non ailées et comestibles.

47. Pin sylvestre (Pinus sylvestris) : Cette pinacée ou abiétacée peut atteindre 40m de haut. Arbre élancé au long tronc nu, pouvant vivre plus de 500 ans. Il est reconnaissable notamment à ses aiguilles doubles vert bleuté et à la couleur orangée de l'écorce dans la partie haute du tronc des arbres adultes. Les feuilles sont des aiguilles de taille moyenne, groupées par deux, assez épaisses et de couleur vert bleutée. Fleurs mâles à la base des rameaux, fleurs femelles à l'extrémité de ceux-ci. Les fruits sont des cônes pointus, beaucoup plus longs que larges, à petit pédoncule, d'abord d'un vert intense puis d'un brun tirant sur le rouge.

48. Pin de montagne ou à crochets (Pinus montana) : Cette pinacée ou abiétacée mesure jusqu'à 25m de hauteur. Branches verticillées, denses et étalées. Feuilles linéaires, piquantes, réunies par 2 voire 3 dans la même gaines.

49. Pin noir d'Autriche (Pinus nigra) : Cette pinacée ou abiétacée mesure jusqu'à 40m de hauteur. Tronc généralement droit. Branches verticillées et horizontales. Ecorce gris noirâtre. Feuilles linéaires, légèrement acuminées, longues de 8 à 18cm, réunies en faisceaux de 2. Fleurs mâles et femelles. Strobiles ovoïdes à globulaires, petits, brillants, solitaires ou groupés par 2 voire 4.Graines petites et à longue aile.

50. Sapin blanc ou pectiné (Abies alba) : Cette pinacée est l'arbre européen le plus haut, l'arbre peut en effet atteindre 60 mètres de hauteur. Il vit jusque 500 ans et le diamètre de son tronc atteint 2m. L'écorce est lisse, gris argenté, à petites poches de résine, puis crevassée à un certain âge. Les rhytidomes présentent des crevasses longitudinales chez l'adulte. Les rameaux de 2 ans sont lisses, beige gris, à pubescence grossière noire ou jaunâtre chez certaines races. Les branches et les rameaux sont en majorité horizontaux. Les bourgeons sont assez gros, ovoïdes, lisses, brun châtains, luisants et non résineux. Ils contiennent des limonènes et des (alpha-pinène et bêta-pinène). Les feuilles sont des aiguilles non piquantes, solitaires, de longueur variable sur un même rameau (15-30 mm), fixées par une petite ampoule à bords limités laissant une cicatrice ronde, nette après la chute. Elles sont implantées tout autour du rameau et se tordent à la base pour se placer dans un plan comme les dents d'un peigne ; Elles paraissent ainsi disposées sur 2 rangs dans un plan sur les rameaux stériles (les rameaux fertiles sont en brosse). Les aiguilles sont plates, droites, arrondies ou un peu échancrées à l'extrémité et persistent 6 à 9 ans. Sur les rameaux de cime, les aiguilles sont en brosse et recourbées. Les chatons mâles sont nombreux, ovoïdes à allongés, globuleux, jaunes, groupés sous des rameaux de l'année précédente ; les chatons femelles sont isolés, font 2-10 cm de long, dressés vers le milieu de rameaux de l'année précédente et en haut de cime. Les cônes sont orientés vers le haut au sommet de l'arbre. Ils mesurent 12-20 cm, ont une forme cylindrique. Des bractées saillantes dépassent entre les écailles. Ils sont d'abord verts, puis bruns. Ils sont mûrs dans l'année puis se désarticulent. Les graines sont triangulaires, longues de 8 à 13 mm, jaune-brun, avec une aile de 2 cm soudée.

Image:Illustration Abies alba0 clean.jpg

51. Epicée commun ou Pesse ou Sapin de Norvège (Picea Excelsa) : Cette pinacée ou abiétacée atteint une hauteur de 50m. Branches légèrement inclinées vers le bas, avec des rameaux pendants. Ecorce brun rougeâtre, se desquemmant en lamelles polygonales. Feuilles pendantes, non aplatieset  de section rhomboïdale. Fleurs mâles et femelles. Strobiles pendants ; après la chute des graines, se détachent entiers.

52. Sapin de Douglas ou Douglas vert (Pseudotsuga menziesii) : Cette pinacée ou abiétacée peut atteindre 100m de hauteur. Tronc droit et cylindrique. Ecorce d'abord grisâtre et lisse, très résinifère, devenant brun rougeâtre, fissuré et  subéreuse par plaques irrégulières. Branches pubescentes dans le jeune âge, portant des bourgeons brun rougeâtre. Feuilles molles et longues d'environ 30mm. Strobiles ovoïdes, pendants, solitaires, terminaux et avec des bractées trifides saillant des écailles foncées.


26/06/2008
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Les racines

1. Profondeur des racines : La grande majorité des racines fines évoluent entre 0 et 60cm, voire 80cm, car elles ont besoin d'oxygène. Mais si le sol est bien meuble, frais et aéré, certaines racines peuvent descendre jusqu'à deux mètres ou plus. Au contraire si le sol est mal aéré ou trop humide par exemple, ils arrivent que toutes les racines se concentrent dans les 20 premiers centimètres ! Ceci n'est pas favorable à la stabilité de l'arbre. En effet sur un arbre abattu par la tempête, la portion de racines et de terre arrachées est souvent plate et superficielle.

2. Pénétration dans le sol et constitution de la racine : De fines et fragiles radicelles situées au bout des racines qui progresse à travers les particules du sol grâce à la multiplication des cellules se trouvant à leur extrémité.

Les racines portent de nombreux poils absorbants, qui sont les prolongements des cellules épidermiques des extrémités racinaires. Ce sont eux qui assurent l'essentiel de l'absorption de l'eau et des sels minéraux nécessaires à la plante. Au fur et à mesure du développement de la plante, les racines s'allongent et forment un réseau plus ou moins étendu destiné à exploiter la motte de terre dans laquelle elles se trouvent.

Comme dans les tiges, les tissus des racines sont organisés en faisceaux, le xylème et le phloème, qui conduisent la sève : le xylème achemine la sève brute (l'eau et les sels minéraux tirés du sol) des racines vers les parties aériennes de la plante ; le phloème assure le trajet en sens inverse de la sève élaborée (chargée des sucres fabriqués par les feuilles grâce à la photosynthèse), pour approvisionner les racines de la plante en substances nutritives. Un tissu particulier, le méristème terminal, situé à l'extrémité de chaque racine et siège d'intenses divisions cellulaires, assure la croissance en longueur des racines. Proche de la surface, la région de transition entre la racine et la tige est appelée collet.

 

Un apex (pointe ou sommet d'un végétal) racinaire ou apical est constitué de 3 zones :

-          La zone de différenciation (zone 1) où les cellules se transforment, se différencient et se spécialisent en vaisseaux conducteurs de sève, poils absorbants, etc…)

-          La zone d'élongation (zone 2) en avant du méristème où les cellules s'allongent.

-          La zone terminale ou zone de division (zone 3) où le méristème est constitué de cellules indifférenciées qui se divisent fortement pour donner deux sortes de cellules : celles qui restent indifférenciées pour continuer à se différencier ; et celles qui s'arrêtent de se diviser et qui participent à la formation de la racine.

 

 

Il existe plusieurs sortes de racines : les racines traçantes qui restent  plus en surface que les racines pivots. Enfin il existe des racines intermédiaires entre les deux systèmes.

3. a. Comment la nourriture est tirée du sol : Les racines approvisionnent l'arbre en sève brute (solution de sels minéraux) grâce aux radicelles (ou poils absorbants). Elles sont efficacement assistées par les champignons mycorhiziens qui les enveloppent. Ces dernières absorbent l'eau ainsi que les éléments dissous à travers les membranes de leurs jeunes cellules. Les racines de certains arbres fixent l'azote atmosphérique par des nodosités contenant des bactéries ou des champignons. La racine elle-même croît grâce à la sève élaborée (contient des substances organiques solubles) provenant des feuilles.

3. b. Les mycorhizes : Les essences forestières vivent toutes en relation avec des champignons. En effet, les racines fines des arbres qui ne portent que peu de radicelles, sont entourées par le mycélium (filaments souterrains) du champignon. Elles profitent alors de ce feutrage qui offre une surface de pompage beaucoup plus grande. En échange, le champignon reçoit des hydrates de carbone produits par son associé ligneux : cela forme ainsi une symbiose car chaque partenaire à besoin de l'autre. Cependant certains champignons peuvent être à la fois parasites et partenaires, telle l'armillaire qui causes de graves pourritures aux racines et aux troncs des résineux alors qu'il est un mycorhize de diverses orchidées.

4. Les racines n'occupent généralement pas le même volume que la couronne. Effectivement, les racines sont relativement proches de la surface donc le volume souterrain occupé est beaucoup plus faible que celui de la couronne, qui est déployée a elle seule sur 10 ou 20m de haut. En forêt c'est la surface occupée par la majeure partie des racines qui correspond à la projection de la couronne sur le sol. A l'instar des branches qui sont en compétition pour la lumière, les racines se disputent l'eau et les substances nutritives. Par contre si l'arbre est isolé, les racines peuvent dépasser nettement les branches les plus longues.

5. Racines en surface : Suite à l'érosion naturelle du sol (ruissellements de l'eau) les racines peuvent être  mises à nu.


27/06/2008
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