Préservation

Je suis consciente qu'ils voudraient, tout comme moi, préserver la Nature. Et cela est tout à leur honneur ; mais pourquoi alors ne pas coopérer avec certaines personnes, chassant et connaissant le terrain, pour recréer par exemple ces jachères qui sont si utiles à la biodiversité ! Cependant, comme ces très chers escrolos ont toujours une idée mirobolante derrière la tête, voici ce qu'ils ont pu nous pondre de mieux. Les réserves Natura2000, la merveille des merveilles qui, en théorie (d'ailleurs c'est comme toutes les théories maximalistes) permettraient un développement harmonieux. Hélas, c'est tellement difficile à mettre en œuvre dans notre monde civilisé où les besoins de l'Homme et surtout le pouvoir de l'argent, ont droit de priorité. Oui il est utile de garder des îlots où la nature sera la moins touchée possible pour permettre à la biodiversité de subsister ; et dans notre région malheureusement (la Lorraine), c'était sans compter avec des espèces en expansions telles le sanglier. Quel anachronisme ! Là où la chasse est strictement interdite  « on » fait appel aux chasseurs, lieutenants de louveteries, agents de l'ONCFS pour réduire (donc abattre) sus scrofa. On ne fait cela qu'à certaine période et le sanglier, un des animaux les plus intelligents de notre création, met à profit ces périodes où nul ne vient le déranger pour commettre dans les espaces natura2000 une prédation irréversible sur le milieu que l'on voulait absolument protéger. Car agir lorsqu'on constate que la bête noire est omniprésente veut dire que tout ce qui rampe, vit ou niche au sol aura déjà été consommé (espèces rares comprises). « Comment ça il a osé faire ça !? Être aussi cruel et violent !! Personne n'a grillagé les réserves ? On se serait si bien senti dans ce nouveau zoo ouvert ! »

Ah… Amis escrologistes, le pasteur humaniste, l'homme de Lambaréné Albert Schweitzer disait : « la Nature est belle et grandiose vue de l'extérieure, mais déchiffrer les pages de son livre est horrible ! »  Sans commentaires… On peut faire de la bébéphilie, et cela jusqu'à un certain âge, mais un jour vaut mieux considérer qu'on est adulte et tourner une page pour ouvrir le livre à celle du réalisme…  Leur  vision toute angélique où ils ne voient qu'équilibre et sérénité je demande à voir. Pour ma part, je crains que cette vision paradisiaque n'existe que dans quelques très rares versets bibliques de la genèse. De plus sans chasseur il faudrait, à l'instar du canton de Genève en Suisse, payer des fonctionnaires (donc des impôts en plus pour les contribuables escrolos ou non-chasseur) pour qu'ils réduisent les populations animales. Mais peut être qu'en parvenant à interdire la chasse, des escrolos espèrent-ils secrètement devenir l'un de ces fonctionnaire ?

En tout cas, le chasseur comme le pêcheur (qui sont les premiers vrais écologistes qui existent) aura forcément (non à titre individuel, mais collectivement) une vision globale pour la sauvegarde de ce qui est menacé comme espace naturel. Par ailleurs on ne saurait leur objecter que leur souci premier ne serait que la sauvegarde de ce qui les intéresse au premier chef : leurs proies. Et tant mieux si au passage cela profite à tout un tas d'autres animaux. Nul ne conteste plus que les possibilités d'interventions du chasseur sont limitées ; mais là où la gestion est confiée à ses seuls soins (type grands gibiers) on est forcé de constater que ces populations se portent remarquablement bien, non obstant la poussée démographique humaine qui réduit les espaces naturels. Il faut bien admettre (les carnets de tir en atteste) que jamais en France, par delà en Europe, « on » n'aura tiré ou prélevé (quelle différence cela fait-il ?) autant de cerfs, chevreuils, sangliers, daims et autres grand gibier. De plus pour le nourrissage nous chasseur aidons les animaux sauvages chassables à passer la mauvaise saison ; mais les escrolos ? Que font-ils pour la petite faune non-chassable ? Rien ! Evidemment il est plus facile de critiquer que d'agir… La caricature facile que tentent de faire avaler trop écolos c'est que le chasseur tirerait sur tout ce qui bouge. Effectivement, ce n'est pas parce que dans certaines conditions à travers le vaste monde, souvent par dénuement, l'homme aura détruit ou éradiqué telle espèce animale que cet homme était un chasseur. Bien au contraire ! L'exemple de la disparition du dodo ou Dronte de l'île Maurice est à cet enseigne flagrant. Les navigateurs sont en fait les seuls responsables de la chose. Ils ont trouvé sur cette île cet espèce de gros dindon, en fait une sorte de pigeon géant, qui n'ayant aucun ennemis sur place, n'avait aucun réflexe de fuite. C'est ainsi que ce volatile non volant, fut exterminé jusqu'au dernier.  Quand j'y pense cela m'interpelle quand même : il me semble explicite de constater que toutes les espèces en voie de disparition ne soient pas classées comme espèces chassables…

 

 



05/12/2007
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